Une autre déception de Satan : La fête païenne de Pâques versus la Pâque de Yahweh

NB : Dans les bibles courantes incluant la version Louis Segond le nom majestueux d’Elohim suprême (Dieu suprême), l’Elohim (Dieu) de tous les Elohim (dieux), ce nom précieux le tétragramme YHWH (en hébreu  יהוה) se prononçant Yahweh a été substitué par l’Éternel  dans l’ancien testament et parfois  par Dieu ou Seigneur dans le nouveau Testament. Également le nom majestueux de son fils (en hébreu יהושוע) se prononçant Yahushua a été substitué par Jésus dans le nouveau testament.


 

Pâques (au pluriel)  est une tradition universelle qui renferme plusieurs coutumes que les gens croient être chrétiennes. Quelle est l’origine du carême et des services au lever du soleil en ce Dimanche? Comment les lapins, les œufs et les brioches du carême en sont-ils venus à être associés à la résurrection du Messie? La fête de Pâques est-elle mentionnée dans la Bible ? Les apôtres et l’Église primitive l’observaient-ils ? Les réponses vont vous étonner!

La majorité des gens continuent à suivre ce qu’on leur a enseigné présumant que ce qu’ils croient ou ce qu’ils font est bien. Ils prennent leurs croyances comme allant de soi. La plupart d’entre eux ne prennent pas le temps de prouver si les choses qu’ils font sont correctes.

Pourquoi vous vous attacher à ce que vous croyez ? D’où viennent vos croyances ? La source de vos convictions religieuses est-elle la Bible — ou une autre autorité ? Si vous répondez : la Bible, en êtes-vous certains ?

Qu’en est-il de la fête « des » Pâques? Puisqu’il y’a des millions de gens qui l’observent dans le monde, soi-disant en l’honneur de la résurrection de Yahushua Le Messie (Jésus Christ), alors sûrement la Bible aurait beaucoup de choses à dire à ce sujet. On y retrouverait certainement de nombreux versets bibliques parlant des lapins, des œufs, des paniers de friandises, des chocolats de Pâques, et bien entendu, du Carême, du Vendredi Saint et des cérémonies au lever du soleil, sans oublier la fête de Pâques elle-même.

Ainsi cette célébration de la fête des Pâques exige un examen sérieux et c’est exactement ce que fera cet article.

Une autorité biblique pour Pâques?

La Bible est la source de toutes les choses qui sont chrétiennes. Mentionne-t-elle Pâques (au pluriel) ? Oui, dans certaines traductions en anglais seulement. Notons ceci :

Vers le même temps, le roi Hérode se mit à maltraiter quelques membres de l’Église, et il fit mourir par l’épée Ya’aqov (Jacques), frère de Yahuchanan (Jean). Voyant que cela était agréable aux Juifs, il fit encore arrêter Kepha (Pierre). –C’était pendant les jours des pains sans levain. -Après l’avoir saisi et jeté en prison, il le mit sous la garde de quatre escouades de quatre soldats chacune, avec l’intention de le faire comparaître devant le peuple après la Pâque.” (Actes 12:1-4)

Le roi Hérode avait commencé à persécuter l’Assemblée (l’Église), ce qui avait entraîné la mort brutale de l’apôtre Ya’aqov/Jacques par l’épée. Cela avait tellement plu aux Juifs que l’apôtre Kepha/Pierre avait aussi été arrêté par le roi. Son intention était de le livrer plus tard aux Juifs. Le verset 3 dit : « C’était pendant les jours des pains sans levain ». Ceci montre que L’Assemblée ou l’Église du Nouveau Testament observait les fêtes prescrites dans Lévitique 23. Regardons maintenant la traduction du  verset 4 (dans la version anglaise KJV anglaise). « And when he had apprehended him, he put him in prison, and delivered him to four quaternions of soldiers to keep him; intending after Easter to bring him forth to the people». Dans cette traduction en anglais nous avons plutôt le mot erroné Easter dont la traduction  en français correspond à Pâques au lieu de Pâque.

La Bible donne-t-elle ici son autorisation de célébrer Pâques? Ce passage dans Actes12:4 ne parle pas de Pâques. Comment pouvons-nous le savoir ? Le mot grec qui a été traduit par Easter (Pâques en français) dans cette version de traduction King James est # 3957 pascha. Ce mot dans la Septante, l’ancien testament en grec, tire sa traduction du mot hébreu # 6453 pesach. Ce mot en hébreu n’a qu’une seule signification en français. Il signifie toujours la Pâque —et jamais les Pâques ! C’est pourquoi nous retrouvons ce mot # 3957 pascha dérivant du mot hébreu # 6453 pesach dans le Nouveau Testament grec. Je le répète, ce mot hébreu se réfère seulement à la Pâque. Toutes les autres traductions bibliques en français à l’instar de la version biblique Louis Segond  ont d’ailleurs traduit correctement ce mot par la Pâque comme nous l’avons constaté plus haut.

Au lieu d’endosser Pâques, ce verset prouve en réalité que l’Église ou l’assemblée des croyants observait toujours la soi-disante Pâque juive quelques années après la mort du Messie.

Voyons maintenant les autres passages autorisant la fête de(s) Pâques de la religion catholique et de certaines dénominations protestantes. Nous faisons alors face à un sérieux problème car tout comme la célébration de la fête de Noël, il n’existe également aucun verset biblique qui soutienne cette célébration de la fête de(s) Pâques! La Bible ne dit absolument rien au sujet des pratiques du carême, des œufs, des friandises, des chocolats, des lapins de Pâques etc., par contre elle considère  des brioches du carême et ces cérémonies associées à cette fête païenne des Pâques comme étant des abominations totales aux yeux de Yahweh. Examinons maintenant les écritures et essayons de comprendre pourquoi.

La mauvaise traduction d’Actes 12:4 était une tentative pas très subtile d’introduire un festival païen au sein des Écritures afin qu’elles en autorisent la célébration.

Bref coup d’œil sur la Pâque de Yahweh.

Nous sommes tous familiers avec l’histoire de la Pâque dans l’Ancien Testament. Cette fête marque  précisément la délivrance des Israélites de leur captivité dans le pays d’Égypte par la main puissante de Yahweh à travers les dix plaies miraculeuses qui frappèrent ce vaste empire. La dernière de ces plaies illustre comment l’ange de la mort passa par-dessus (en anglais : Passover – nom correspondant à la Pâque) des maisons des Israélites. Les israélites captifs en Égypte avaient reçu les directives de badigeonner les linteaux des portes de leurs maisons avec du sang pour que leurs premiers-nés ne meurent pas. Lors de cette première Pâque, ce ne fut donc que le sang de l’agneau sacrifié qui protégea leurs maisons. La plaie atteignit tous les premiers-nés d’Égypte, mais ceux des Israélites furent sauvés par ce sang. C’est l’obéissance aux ordres d’Elohim et la foi en ses promesses qui leur permirent de conserver la vie. Nous retrouvons le récit de la Pâque dans le passage suivant.

Cette nuit-là, je passerai dans le pays d’Égypte, et je frapperai tous les premiers-nés du pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’aux animaux, et j’exercerai des jugements contre tous les Elohim de l’Égypte. Je suis Yahweh. Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n’y aura point de plaie qui vous détruise, quand je frapperai le pays d’Égypte. Vous conserverez le souvenir de ce jour, et vous le célébrerez par une fête en l’honneur de Yahweh; vous le célébrerez comme une loi perpétuelle pour vos descendants.” (Exode 12:12-14)

Le verset 14 déclare que la Pâque était une fête en l’honneur de Yahweh qui devait être observé par Israël  comme « une Loi perpétuelle ». Ce même commandement est répété dans Lévitique 23 :5.

Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, ce sera la Pâque de Yahweh. ” (Lévitique 23 :5)

Exode 12:15 nous présente la fête des Pains sans Levain (aussi mentionnée dans Lévitique 23:6-8), qui suivait immédiatement la Pâque année après année. Voilà pourquoi Actes 12:3 dit : « C’était pendant les jours des pains sans levain », avant de mentionner la Pâque dans le verset suivant. Ces jours étaient toujours célébrés conjointement. En effet l’agneau de la Pâque était consommé dans la nuit du Quinzième Jour du Premier Mois de chaque année, moment auquel débute la fête des pains sans levain.

Qu’en est-il du Nouveau Testament?

Si la Pâque a été instituée pour toujours, alors la directive du Nouveau Testament de l’observer devrait être claire. Nous retrouvons cette directive dans le verset suivant :

Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Le Messie, notre Pâque, a été immolé. Célébrons donc la fête ” (1 Corinthiens 5:7-8)

Le Messie, en tant qu’Agneau d’Elohim (Jean 1:29 ; Actes 8:32 ; 1 Pierre 1:19 ; Apocalypse 5:6) a remplacé l’agneau de l’Ancien Testament qui était mangé lors de la soirée de la Pâque à chaque année. Les symboles du Nouveau Testament du pain et du vin ont été institués afin que les croyants puissent manger le corps du Messie, le véritable Agneau d’Elohim, et boire Son sang. Le sacrifice du Messie Yahushua a remplacé l’obligation de tuer un agneau en cette période du printemps.

Ensuite il prit du pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant: Ceci est mon corps, qui est donné pour vous; faites ceci en mémoire de moi. Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous.(Luc 22:19-20)

Ces passages montrent que Yahushua a modifié la cérémonie de commémoration de la Pâque dans l’ancien testament consistant à manger l’agneau pascal par la sainte scène du pain et du vin qui doit être effectuée une fois annuellement en commémoration de son sacrifice pour la rémission de nos péchés — autant spirituels que physiques. Donc Le messie n’a pas aboli ni annulé la Pâque de Yahweh comme prescrit dans la Torah. La seule chose qui a été remplacée par le sacrifice du Messie, c’est l’agneau pascal qui est maintenant symbolisé par l’institution du pain et du vin.

Les premiers Chrétiens observaient la Pâque, et non  les Pâques. Notons ce qui suit dans l’Encyclopedia Britannica, 11e Éd. Vol 8, p.828 : « Nous n’avons aucune indication de l’observance de Pâques dans le Nouveau Testament ou dans les écrits par les Pères apostoliques… Les premiers Chrétiens continuèrent à observer les fêtes juives [les fêtes de l’Éternel de Lévitique 23], avec un esprit renouvelé, cette fois en tant que commémoration des événements que ces fêtes annonçaient auparavant. Ainsi la Pâque, envisagée d’une façon nouvelle, Christ étant le véritable agneau pascal, … continua à être observée ».

Les apôtres originaux et l’Église primitive du Nouveau Testament n’observaient pas Pâques. Notons cette citation : « Au deuxième siècle, le jour de Pâque était, parmi les Chrétiens de l’Asie Mineure [on parle ici des Églises des païens convertis par Paul à Philippe, Colosse, en Galatie etc. — alors qu’il avait prévenu les Galates (Galates 4 :9-10) contre les jours tels que Pâques], le 14 Nisan [ou Aviv] le premier mois du calendrier [civil] juif » (World Almanac, éd. 1968, p. 187).

La date mentionnée ici n’est pas Pâques mais bien celle de la Pâque qui était observée le 14e jour du premier mois (Aviv) du calendrier sacré. Les apôtres et l’Assemblée primitive n’observaient pas Pâques. Malgré la preuve écrasante que les fêtes de Yahweh, telles que mentionnées dans Lévitique 23, doivent toujours être observées par les chrétiens d’aujourd’hui (Actes 2:1, 12:3, 18:21, 20:6, 16 ; 1 Corinthiens 5:7-8, 16:8), la quasi-totalité des chrétiens qui disent croire au Dieu de la Bible ne les observe pas. Très peu de personnes qui disent adorer Yahushua Le Messie (Jésus Christ) observent la Pâque tel qu’Il le commande. Comme la Bible ne nous commande pas d’observer Pâques, mais qu’elle nous commande d’observer la Pâque, d’où vient donc la fête de Pâques? Après avoir étudié l’origine de la Pâque biblique, nous allons maintenant étudier celle de Pâques célébrés par les catholiques et d’autres dénominations chrétiennes

Pâques arrive en Amérique.

La fête de Pâques est reconnue depuis longtemps en tant que festival païen. Les fondateurs des États-Unis savaient cela. Un livre pour les enfants, intitulé : Easter Parade – Welcome Sweet Spring Time ! (Parade de Pâques-  Bienvenu à la douceur du printemps) par Steve Englehart, (page 4) déclare:

« Lorsque les Puritains vinrent en Amérique du Nord, ils considéraient la célébration de Pâques et celle de Noël avec méfiance. Ils savaient que les païens avaient célébré le retour du printemps longtemps avant que les Chrétiens ne célèbrent Pâques… pendant les deux premiers siècles de vie européenne en Amérique du Nord, il n’y eut que quelques états, principalement du sud, qui soulignaient Pâques ». Ce n’est qu’après la guerre civile que les Américains commencèrent à célébrer cette fête. « Pâques commença à devenir une tradition américaine dans les années 1870» (page 5).

Remarquable ! Les 13 colonies américaines originelles débutèrent en tant que nation «chrétienne » avec le cri de ralliement « Aucun roi sauf le roi Jésus !». La nation n’observa pas Pâques pendant un siècle entier après sa fondation. Que s’est-il passé pour que cela change ?

D’où Pâques vient-il donc ?

Est-ce que ce qui suit vous paraît familier ? Le printemps est dans l’air ! Les fleurs et les lapins décorent la maison. Papa aide les enfants à peindre de beaux dessins sur des œufs teints de couleurs différentes. Ces œufs qui, plus tard, seront cachés et que les enfants essaieront de retrouver, sont mis dans de beaux petits paniers. Le délicieux arôme des brioches que maman fait cuire remplit la maison. Les quarante jours de privation de certains mets se terminent demain. Toute la famille met ses vêtements du dimanche en vue du service religieux qui se tiendra au lever du soleil pour célébrer la résurrection du Sauveur et le renouveau de la vie. Tous ont hâte de manger le jambon et toutes les garnitures qui accompagnent les mets. Ce sera une journée joyeuse. Après tout, c’est une des fêtes religieuses les plus importantes de l’année.

Pâques, n’est-ce pas ? Vous venez de lire une description d’une ancienne famille babylonienne — 2,000 ans avant le Messie— honorant la résurrection de leur Elohim (dieu) Thammuz, qui a été ramené des enfers par son épouse/mère, Ishtar (du nom duquel la fête a été nommée, Easter, Pâques en anglais). Dans la majorité des dialectes sémitiques « Isthar » se prononce « Easter ». Nous pourrions donc dire que les événements décrits ci-dessus constituent dans un certain sens la fête des Pâques. Bien entendu, cette occasion aurait aussi bien pu parler d’une famille phrygienne qui honorait Attis et Cybèle, ou encore d’une famille phénicienne adorant Adonis et Astarté. La description pourrait également très bien décrire une famille hébraïque hérétique qui honorait l’Elohim (dieu) cananéen Baal et Ashtoreth (Astarté). Ou encore cette description aurait pu facilement décrire bien d’autres célébrations de mort et de résurrection et de fertilité païenne — ce qui inclut la célébration moderne de Pâques comme elle nous est parvenue par le moyen des rites de fertilité anglo-saxons de la déesse Eostre (ou Ostara). Dans tous les cas, c’est la même fête, séparée seulement par le temps et la culture et par des noms différents.

Si la fête de Pâques ne peut être retrouvée dans la Bible, alors d’où vient-elle ? La grande majorité des historiens séculiers et religieux sont d’accord pour dire que le nom « Easter » et les traditions qui l’accompagnent ont de profondes racines païennes.

Veuillons noter maintenant plusieurs citations qui nous en disent davantage sur la véritable origine du nom Easter (en anglais) de la célébration moderne de Pâques :

« Depuis Bede le Vénérable (De ratione temporum 1:5) l’origine du nom pour la fête de la résurrection du Christ a été généralement acceptée comme venant du terme anglo-saxon Eastre, une déesse du printemps… qui est l’ancien pluriel allemand pour eostarum ; d’où nous viennent le mot allemand Ostern et le terme anglais Easter » (The New Catholic Encyclopedia, 1967, Vol. 5, p. 6).

«Le fait que les festivals de l’équinoxe printanier se retrouvaient chez tous les peuples païens est fortement responsable de la forme que revêtent les fêtes orientales des Églises chrétiennes. Le mot « Easter » est d’origine païenne.» (Albert Henry Newman, D.D., LL.D., A Manual of Church History, p. 299).

«En ce qui concerne cette plus grande des fêtes chrétiennes, plusieurs de ses caractéristiques proviennent des anciennes cérémonies païennes. Pour commencer, le nom lui-même n’est pas chrétien mais païen. Ostara était la déesse anglo-saxonne du printemps ». (Ethel L. Urlin, Festival, Holy Days, and Saints Days, p. 73).

« Easter — le nom Easter nous est parvenu de Ostera ou Eostre, la déesse anglo-saxonne du printemps en l’honneur de laquelle un festival se tenait annuellement et c’est de ce festival païen que certaines des coutumes de Pâques proviennent. »  (Hazeltine, p. 53).

«En Babylonie… la déesse du printemps s’appelait Ishtar. On l’avait identifiée à la planète Vénus qui, parce qu’elle… se levait avant le soleil… ou se couchait après lui… semblait aimer la lumière [en clair, Vénus aimait le dieu-soleil]… En Phénicie, elle est devenue Astarté ; en Grèce Eostre [lié au mot grec Eos : « aurore »], et en Allemagne Ostara [qui provient du terme allemand Ost : « Est, qui est la direction de l’aurore] » (Englehart, p. 4).

Comme nous pouvons le constater, il y a plusieurs noms interchangeables pour le mot Easter. Les païens ont coutume d’utiliser plusieurs noms différents pour les mêmes dieux ou déesses.

«Nimrod», le personnage biblique qui a bâti la cité de Babylone (Genèse 10 :8) en est un exemple. Il fut adorer sous les noms de Saturne, Vulcain, Chronos, Baal, Thammuz, Moloch et bien d’autres, mais c’était toujours le même Elohim (dieu)— celui du feu ou le dieu-soleil adoré universellement dans presque toutes les anciennes cultures. Il en était de même de la déesse « Easter ». C’était une seule déesse avec plusieurs noms — la déesse de fertilité, adorée au printemps au moment de la renaissance de la vie.

Le réputé historien Will Durant, dans son fameux livre Story of Civilization, pp. 235, 244-245, écrit : « Ishtar [Astarté chez les Grecs, Ashtoreth chez les Juifs] nous intéresse non seulement comme étant analogue à l’Isis égyptienne et un prototype de l’Aphrodite grecque et la Vénus romaine, mais en tant que la bénéficiaire formelle de la plus étrange des coutumes babyloniennes… qui nous est parvenue principalement par un récit fameux d’Hérodote : Chaque femme autochtone est obligée une fois dans sa vie, de s’asseoir au temple de Vénus [Easter] et d’avoir des relations sexuelles avec un étranger ». Est-il donc surprenant que la Bible parle de ce système religieux qui nous vient de cette ancienne cité en disant « Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre.» (Apocalypse  17:5).

Regardons maintenant de plus près l’origine d’autres coutumes associées à la célébration des Pâques modernes.

L’origine du carême.

D’après les catholiques,  Le carême est censé être relié à la fête de Pâques  (la résurrection de Jésus) et préparer les catéchumènes au baptême. Mais il est pratiqué pour imiter les 40 jours de jeûne de Yahushua (dans Matthieu 4:1-2) qui n’ont rien à avoir avec sa mort et sa résurrection et qu’il a dû vivre juste après son baptême (et non avant !).

Le jeûne, le symbole du nombre 40, la cendre, la conversion, sont des éléments qu’on retrouve certes dans les Écritures. Le nombre 40 est principalement un symbole relatif à l’épreuve et au test dans les écritures :
–  Ainsi les Hébreux ont tourné 40 ans dans le désert à cause de leur désobéissance ;
– Moïse a attendu 40 ans avant d’être appelé par Elohim à délivrer son peuple d’Egypte ;
– Jonas a laissé 40 jours à Ninive pour se repentir et être épargnée par le jugement d’Elohim ;
–  Yahushua fut conduit dans le désert pour y passer 40 jours sans manger afin d’être éprouvé par le diable.
Mais dans tous les cas, c’est Elohim qui détermine l’épreuve et sa durée, et non pas l’homme qui s’impose un temps de jeûne volontaire. L’ascétisme, le renoncement aux besoins du corps  deviennent très vite un piège. Pourquoi ? Parce que cela mène à l’orgueil spirituel, nous poussant ainsi à chercher la justice par nos œuvres. La Bible nous met en garde contre ces rites humains :

Qu’aucun homme, sous une apparence d’humilité et par un culte des anges, ne vous ravisse à son gré le prix de la course, tandis qu’il s’abandonne à ses visions et qu’il est enflé d’un vain orgueil par ses pensées charnelles, sans s’attacher au chef, dont tout le corps, assisté et solidement assemblé par des jointures et des liens, tire l’accroissement que Elohim donne. Si vous êtes morts avec le Messie aux rudiments du monde, pourquoi, comme si vous viviez dans le monde, vous impose-t-on ces préceptes: Ne prends pas! Ne goûte pas! Ne touche pas! Préceptes qui tous deviennent pernicieux par l’abus, et qui ne sont fondés que sur les ordonnances et les doctrines des hommes? Ils ont, à la vérité, une apparence de sagesse, en ce qu’ils indiquent un culte volontaire, de l’humilité, et le mépris du corps, mais ils sont sans aucun mérite et contribuent à la satisfaction de la chair. ” (Colossiens 2:18-23)

Il est important, dans nos vies parfois routinières et très chargées, de s’arrêter pour faire le point, se tourner vers notre Créateur, et lire la Bible afin qu’Il nous révèle notre véritable condition et son amour extraordinaire qui l’a poussé à envoyer son Fils mourir pour nous sur le bois.

Les 40 jours de jeûne du Carême, le mercredi des Cendres, etc. sont des traditions religieuses qui n’ont pas été instituées par Yahushua et elles peuvent masquer leurs véritables origines.
En effet, s’il est aisé de retrouver le repas institué par Yahushua pour qu’on se souvienne de sa mort, nulle part dans le Nouveau Testament, trouve-t-on l’établissement du carême, l’utilisation de cendres ou le nombre 40 relié à la Pâque.

Johannes Cassianus qui vécu au Vème  siècle affirma ceci : « D’ailleurs, l’observance du carême n’exista point, tant que la perfection de l’Église primitive demeura inviolée » (Première Conférence de l’Abbé Théonas, chapitre 30).

Étant donné que l’église primitive n’observait pas le carême, quelle est donc son origine ?

« Une période d’abstinence de quarante jours était autrefois observée en l’honneur des dieux païens Osiris, Adonis et Thammuz» (John Landseer, Sabaean Researches, pp. 111, 112).

Alexander Hislops dans son livre Les Deux Babylones, p. 104-105, dit ceci à propos de l’origine du carême : « Les quarante jours d’abstinence du carême sont une pratique empruntée directement aux adorateurs de la déesse babylonienne. Une telle période de quarante jours, au printemps, est toujours observée par les Yezidis ou adorateurs du diable du Kurdistan, qui ont hérité cette pratique de leurs maîtres d’antan les Babyloniens. Une période de carême de 40 jours semblable était aussi observée par les Mexicains païens… Une telle période de carême de quarante jours était observée par les Égyptiens… ».

Puisqu’il n’y a aucun récit biblique ou historique mentionnant que le Messie, les apôtres ou l’Église primitive participaient au carême. Il est donc évident que le carême proviendrait justement du paganisme et non de la Bible !

L’origine des œufs et de la chasse aux œufs.

Les œufs ont toujours été associés à la célébration de Pâques. Pratiquement toutes les cultures du monde moderne possèdent une longue tradition de coloration artistique et variée des œufs. J’en ai déjà examiné un étalage portatif, tous décorés merveilleusement de dessins représentant les styles et les traditions de chaque pays de l’Europe moderne.

Notons ce qui suit : « L’origine des œufs de Pâques est basée sur la tradition des races indo-européennes… pour elles, les œufs étaient un symbole du printemps… Depuis les temps de la chrétienté, ils se virent attribué une interprétation religieuse, devenant le symbole de la pierre du sépulcre duquel sortit le Christ pour Sa nouvelle vie après Sa résurrection » (Francis X. Weiser, Handbook of Christian Feasts and Customs, p. 233).

Ceci est un exemple typique de la façon dont les coutumes et symboles païens sont « christianisés», i.e. attribuer un nom à consonance chrétienne sur une tradition païenne. Cela est fait autant pour tromper que pour permettre aux gens de se sentir « à l’aise » après avoir adoptés des coutumes qui ne se retrouvent pas dans la Bible.

Considérons  encore ce qui suit: « Entourant l’observance chrétienne de Pâques… des coutumes folkloriques ont été amassées dont plusieurs proviennent des anciennes cérémonies… [et des] symbolismes des festivals printaniers des païens de l’Europe et du Moyen-Orient… par exemple, les œufs… qui ont été importants en tant que symboles de vie nouvelle et de résurrection » (Encyclopedia Britannica, éd. 1991, Vol. 4, p. 333).

Finalement, la citation suivante nous informe sur ceci : «Des œufs étaient suspendus dans les temples égyptiens. Bunsen attire notre attention sur l’œuf ordinaire, l’emblème de la vie féconde, sortant de la bouche du grand dieu de l’Égypte. L’œuf mystique de Babylone, qui donna naissance à la Vénus Ishtar, tomba du ciel dans l’Euphrate. Les œufs étaient des offrandes sacrées en Égypte, comme ils le sont toujours aujourd’hui en Chine et en Europe. Pâques, ou le printemps, était la saison de la naissance, qu’elle soit terrestre ou céleste. » (Egyptian Belief and Modern Thought, de James Bonwick, p. 211-212).

Comment illustrer l’origine des «œufs de Pâques» plus simplement ? «Un œuf de  Pâques » est un œuf qui se rapporte à la fête de Pâques. Elohim n’a jamais autorisé d’œufs pour la Pâque ou pour les Pains sans Levain. Par contre les œufs de Pâques, eux, existent depuis des millénaires.

Il est donc normal de s’attendre à ce que l’œuf, représentant le printemps et la fertilité, soit fusionné à une fête païenne déjà existante. Lier ce symbole à la résurrection du Messie a exigé beaucoup de créativité et une bonne part de raisonnement humain. Par contre, même un raisonnement humain très créatif n’a jamais été capable de lier le symbole pascal suivant à quoi que ce soit de chrétien car il n’y a simplement pas un seul mot à ce sujet dans le Nouveau Testament.

L’origine du lapin de Pâques.

Voici deux citations additionnelles de Francis Weiser à propos de l’origine du «lapin de Pâques» :

« En Allemagne et en Autriche, de petits nids contenant des œufs, des pâtisseries et des bonbons sont cachés à divers endroits, et les enfants croient que le lapin de Pâques, très populaire dans ces pays aussi, a pondu des œufs et apporté les bonbons » (p.235) et,

« Le lapin de Pâques tire son origine des rites de fertilité païens pré-chrétiens… Le lapin de Pâques ne s’est jamais vu attribué de symbolisme religieux… Toutefois, il a acquis ce rôle précieux dans la célébration de Pâques en tant que producteur des œufs de Pâques pour les enfants de nombreux pays » (p.236).

Voici une preuve supplémentaire sur l’origine des œufs de Pâques et des lapins. Cela démontre que personne n’a encore pu les lier à quoi que ce soit de chrétien et encore moins à la Bible :

« Le lapin de Pâques n’est pas un vrai symbole chrétien » (John Bradner, Symbols of Church Seasons and Days, p. 52), et « Bien qu’adopté dans nombre de cultures chrétiennes, le lapin de Pâques ne s’est jamais vu attribuer de rôle chrétien spécifique » (Mirsea Eliade, The Encyclopedia of Religion, p. 558).

Rien de tout cela n’empêchera pas des dizaines de millions de Chrétiens traditionnels de décorer leurs pelouses et leurs maisons de lapin de Pâques à chaque printemps.

Considérons  cette dernière citation :

« Le lièvre, symbole de la fertilité de l’ancienne Égypte, un symbole conservé plus tard en Europe…a été remplacé par le lapin de Pâques » (Encyclopedia Britannica, 1991 éd., Vol. 4, p. 333).

Même de nos jours, les lapins sont demeurés des symboles de fertilité. Et bien qu’on leur reconnaisse un taux de reproduction très élevé, il reste tout de même un problème — ils ne pondent pas d’œufs!. Dans un monde rempli de traditions païennes, la vérité et la logique sont souvent des victimes. Fusionner ces symboles avec le Christianisme rend ces pratiques idolâtres encore pires.

Aucun de ces symboles n’est chrétien. Nos enfants, sans méfiance, ignorent totalement la véritable histoire qui se cache derrière ces derniers. C’est nous qui les entraînons à croire qu’ils possèdent une signification spéciale. L’idée que ces symboles sont originaires du christianisme est un gros mensonge que nous imposons parfois à nos enfants innocents prêts à croire tout ce que nous les disons

Un Faux Sauveur, un Faux Messie, Un autre Yahushua?

Un des thèmes centraux du Nouveau Testament est que, Yahushua  Le Messie est venu mourir pour les péchés de l’humanité et offrir la rédemption à un monde coupé d’Elohim.

Le maître faussaire (Satan, le diable, appelé le Dieu ou l’Elohim de ce siècle [monde] dans 2 Corinthiens 4:4) cherche à contrefaire tous les aspects du plan du vrai Elohim. Les  écritures déclarent ceci de ce maître faussaire :

Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. ” (Apocalypse  12 :9).

En tant que faussaire suprême, il a contrefait tous les aspects du vrai christianisme y compris celui de l’identité du vrai Sauveur et de l’adoration qui lui est due.

Qui est le véritable «sauveur» au centre de la tradition du « dimanche de Pâques » ? Est-ce Yahushua le Messie (Jésus Christ) de la Bible ? Si vous répondez « oui », en êtes-vous sûr ? L’Histoire donne la réponse suivante à cette question :

D’abord par ceci, « … la conception d’un dieu-sauveur était plutôt normale dans l’ancien monde païen…la conception du salut est une notion fondamentale lorsque l’on parle de dieux comme Osiris, Attis et Adonis… » (John M. Robertson, Christianity and Mythology, p. 395).

Ensuite par ce qui suit. « Il a souvent été préconisé que cette croyance en la résurrection de Jésus était due aux idées de résurrection divine qui étaient courantes dans le monde contemporain… des histoires d’Attis, d’Adonis et d’Osiris… Dans les histoires païennes, les renaissances sont des expressions joyeuses du renversement de défaites ; dans l’histoire chrétienne, elle est le complément à une mort victorieuse. On pourrait dire qu’Attis et Osiris sauvent par leur résurrection et Jésus par sa mort…l’observance de Pâques n’a pas été spontanée à partir de la foi en la résurrection [du Christ], mais s’est développée en s’éloignant graduellement de la Pâque juive. La notion sous-jacente de la salutation pascale « Christ est ressuscité » est secondaire; ce concept vient de la fête et du fait qu’elle se tienne au printemps ; la fête ne provient pas de l’idée. L’idée de la résurrection du Christ a été injectée dans une ancienne pratique de l’observance de Pâques [qui existait déjà] et non l’inverse » (A. Nock,Early Gentile Christianity and its Hellenistic Background, pp. 105-107).

On doit se rappeler qu’Elohim a ordonné la célébration de la mort de Yahushua Ha Mashiach et non celle de Sa résurrection ! Et, finalement, la réalité de cette puissante contre-façon est rendue très claire par le réputé historien James George Frazer :

« La mort et la résurrection d’Attis étaient officiellement célébrées à Rome les 24 et 25 mars, ce dernier jour étant considéré comme l’équinoxe du printemps, et… selon une ancienne tradition très répandue, Christ aurait souffert le 25 mars… la tradition qui veut que le 25 mars soit le jour de la mort du Christ… est d’autant plus remarquable que les considérations astronomiques prouvent qu’elle n’a aucun fondement historique… Lorsque nous nous rappelons que la fête de Saint-Georges en avril a remplacé l’ancien festival païen de Parilia ; que la fête de Saint-Jean-Baptiste en juin a pris la place de la fête païenne de l’eau de la mi-été ; que la fête de l’Assomption de la Vierge en août a déplacé la fête de Diane ; que la fête des morts [qui suit l’Halloween et la Toussaint] en novembre est la continuation, comme son nom l’indique, d’un ancien festival païen en l’honneur des morts ; et que la nativité du Christ elle-même a été placée au solstice d’hiver en décembre parce qu’il était désigné comme moment de la naissance du soleil, nous ne pouvons pas être accusé d’être téméraire ou irrationnel en présumant que l’autre fête principale de « l’Église chrétienne » — la célébration de Pâques — ait pu être, de la même façon et pour les mêmes raisons, adaptée à partir d’une célébration similaire du dieu phrygien Attis lors de l’équinoxe du printemps… C’est une coïncidence remarquable… que les fêtes chrétiennes et païennes de la mort et de la résurrection soient célébrées au même moment… Il est difficile de considérer la coïncidence comme purement accidentelle » (The Golden Bough, Vol. I, pp. 306-309).

Nous pouvons résumer ce qui est dit ci-dessus. L’Église catholique romaine avait pour habitude d’absorber les fêtes païennes — en leur collant chacune un nom «chrétien» et  les appeler ensuite «des fêtes  chrétiennes ». Cela était fait avec l’intention de rendre le «Christianisme» plus acceptable et plus familier aux adorateurs païens que l’Église voulait attirer. Comment les choses en sont-elles venues à cela ?

On peut maintenant mieux comprendre pourquoi l’apôtre Paul a écrit aux Corinthiens de se méfier sur la prédication d’un autre Yahushua :

Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard du Messie. Car, si quelqu’un vient vous prêcher un autre Yahushua que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien ” (2 Corinthiens 11:3-4).

Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème (maudit)! Nous l’avons dit précédemment, et je le répète à cette heure: si quelqu’un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème (maudit)! ” (Galates 1:8-9).

Les gens, aujourd’hui, peuvent penser qu’ils adorent le vrai Sauveur alors qu’en réalité, ils adorent naïvement un faux sauveur — un autre Yahushua ! La quasi-totalité des dénominations du christianisme traditionnel adore en réalité «Baal», le médiateur et le dieu-soleil, dont le nom dans la langue d’origine nous dit-on, dérive étymologiquement de celui de son «épouse  Ishtar » (qui est en fait sa mère Sémiramis) — et qui, nous le verrons plus tard, est appelée dans la Bible, la «Reine du Ciel ».

Sans toutefois condamner ceux qui ont tout de même un cœur sincère, la crainte de Yahweh en eux et la foi de son Fils Yahushua (Jésus) dans leur façon de vivre et qui tout de même ignorent encore la séduction à laquelle ils ont été piégés dans leur croyance sans le savoir,  je voudrais  saisir cette opportunité de les implorer à se fier aux écritures (La Bible) plutôt qu’aux traditions des hommes.  Car Il est possible pour les gens d’adorer sincèrement mais en le faisant d’une façon que leur culte d’adoration rende plutôt honneur à quelqu’un de bien différent de celui qu’ils veulent vraiment honorer.

Les services de culte au lever du soleil.

Les services religieux au lever du soleil sont bien mentionnés dans la Bible. Mais ce qu’Elohim dit de cette cérémonie de culte n’est pas ce à quoi l’on s’attendrait. Le prophète Ézéchiel avait reçu dans sa vision une importante prophétie concernant les péchés du peuple d’Elohim à son époque.

Examinons minutieusement les contextes des versets suivants jusqu’à la conclusion afin de bien saisir le crescendo de la condamnation prononcée par Elohim.

Et il me dit: Tu verras encore d’autres grandes abominations qu’ils commettent. Et il me conduisit à l’entrée de la porte de la maison de Yahweh, du côté du septentrion. Et voici, il y avait là des femmes assises, qui pleuraient Thammuz. Et il me dit: Vois-tu, fils de l’homme? Tu verras encore d’autres abominations plus grandes que celles-là. Et il me conduisit dans le parvis intérieur de la maison de Yahweh. Et voici, à l’entrée du temple de Yahweh, entre le portique et l’autel, il y avait environ vingt-cinq hommes, tournant le dos au temple de Yahweh et le visage vers l’orient; et ils se prosternaient à l’orient devant le soleil. Et il me dit: Vois-tu, fils de l’homme? Est-ce trop peu pour la maison de Yahudah (Juda) de commettre les abominations qu’ils commettent ici? Faut-il encore qu’ils remplissent le pays de violence, et qu’ils ne cessent de m’irriter? Voici, ils approchent le rameau de leur nez. Moi aussi, j’agirai avec fureur; mon œil sera sans pitié, et je n’aurai point de miséricorde; quand ils crieront à haute voix à mes oreilles, je ne les écouterai pas“. (Ézéchiel 8:13-18)

Participer à la cérémonie du lever du soleil est quelque chose de très grave aux yeux d’Elohim ! Il déteste tellement cette pratique vile qu’Il anéantira éventuellement tous ceux qui continueront de s’y livrer

Ce n’est donc pas « insignifiant » aux yeux d’Elohim que des millions de personnes fassent cela régulièrement à Pâques. Cela a peut-être l’air «religieux», «merveilleux» et voir même «très émouvant» pour les participants, mais Elohim a défendu à son peuple de s’inventer des coutumes religieuses ni de l’adorer selon leurs propres idées. Yahweh ne s’intéresse pas de ce que les humains pensent ou croient être correct. Il s’intéresse  plutôt de ce qu’il pense et porte une attention à ceux qu’ils veulent se soumettre à sa volonté ! Aux yeux d’Elohim, l’ancienne forme d’adoration du soleil déguisée sous les décors de Pâques n’est qu’un emballage moderne d’une très vieille coutume païenne et idolâtre.

Prêtons attention  aux paroles même d’Elohim dans ce passage :

 Garde et écoute toutes ces choses que je t’ordonne, afin que tu sois heureux, toi et tes enfants après toi, à perpétuité, en faisant ce qui est bien et ce qui est droit aux yeux de Yahweh, ton Elohim. Lorsque Yahweh, ton Elohim, aura exterminé les nations que tu vas chasser devant toi, lorsque tu les auras chassées et que tu te seras établi dans leur pays, garde-toi de te laisser prendre au piège en les imitant, après qu’elles auront été détruites devant toi. Garde-toi de t’informer de leurs Elohim et de dire: Comment ces nations servaient-elles leurs Elohim? Moi aussi, je veux faire de même. Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de Yahweh ton Elohim; car elles servaient leurs Elohim en faisant toutes les abominations qui sont odieuses à Yahweh, et même elles brûlaient au feu leurs fils et leurs filles en l’honneur de leurs Elohim ” (Deutéronome 12:28-31)

Elohim dit aux croyants de ne jamais mélanger ce qui saint avec ce qui est païen — ou la vérité avec l’erreur ! Ne permettez pas aux hommes de vous dire que ce qu’Elohim dit ne fait pas de différence. Cela fait une GROSSE DIFFÉRENCE!

L’origine des brioches du carême.

Alors que j’étais en première année, tous les élèves devaient chanter un solo de leur choix. Je n’oublierai jamais ce moment terrifiant. J’étais tellement gêné et nerveux que j’ai choisi la chanson la plus courte de notre petit livre de chansons. Cette chanson était intitulé «Hot cross buns» très courte et comptant 15 mots et je la chantai devant la classe. Bien entendu je n’avais aucune idée de ce que je chantais.

Les enfants ramassent du bois, les pères allument le feu, et les femmes pétrissent la pâte, pour préparer des gâteaux à la reine du ciel, et pour faire des libations à d’autres Elohim, afin de m’irriter ” (Jérémie 7:18).

« Ces gâteaux offerts à la reine du ciel sont les mêmes que ces brioches du carême (hot cross buns) à propos desquelles des millions d’enfants chantent aujourd’hui» (Alexander Hislop, The Two Babylons, p. 107). Ce qui semble si innocent ne l’est pas du tout.

Qui est en fait cette «reine du ciel» ? Aschtaroth (en hébreu) ou Astarté (en grec) est bien sûr cette reine du ciel. L’adoration d’Astarté (Easter en Anglais) a toujours été associée à l’adoration de Baal ou du soleil. Astarté était l’épouse de Baal. La citation suivante rend cela très clair :

«Que signifie le mot « Easter » lui-même. Il ne s’agit pas d’un nom d’origine chrétienne, mais bien d’origine chaldéenne. « Easter » n’est rien d’autre qu’Astarté, un des titres de Beltis, la reine des cieux…La déesse assyrienne, ou Astarté, est identifiée aussi à Sémiramis par Athënagoras» (Legatio, vol. ii. p. 179), et par Lucien (De Dea Syria, vol iii. p. 382)

«Et aucun nom peut mieux illustrer le caractère de Sémiramis, en tant que reine de Babylone, que la signification même de son nom « Asch-tart = La femme qui fit les tours »… Asch-tart, est donc… de toute évidence la même personne que Aschtaroth dont parlent les Hébreux » (Alexander Hislop, The Two Babylons, pp. 103, 307-308).

Notons la citation suivante de Microsoft Encarta Multimédia Encyclopedia : « Ishtar était la Grande Mère, la déesse de la fertilité et la reine du ciel ».

Donc, en réalité, Ishtar (Aschtaroth en hébreu et Astarté en grec)  était un autre nom de la veuve Sémiramis, qui fût en même temps  mère/épouse de  Nimrod, comme l’attestent tant d’anciens historiens. La fête de Pâques est donc maintenant établie comme rien d’autre que celle d’Aschtaroth de la Bible. Nous pouvons maintenant étudier les Écritures afin de voir comment Elohim considère l’adoration de cette déesse païenne, quel que soit le nom qu’elle porte.

Elohim dit que la fête de Pâques lui déplaît.

Maintenant que nous savons qu’Ishtar (Easter ou Pâques) représente la déesse Ashtaroth. Nous devons maintenant consulter la Bible afin de savoir ce qu’Elohim pense d’elle. Lisons les versets suivants :

Les enfants d’Israël firent alors ce qui déplaît à Yahweh, et ils servirent les Baals… ils abandonnèrent Yahweh, et ils servirent Baal et les Ashtaroth (Astartés) ” (Juges 2:11-13)

Le contexte montre qu’Elohim permit que Son peuple soit emmené en captivité hors de son pays à cause de ce péché ! Le passage continue en expliquant qu’Elohim a délivré son peuple réprise après réprise par l’intermédiaire d’une série de juges. Après chaque libération, Israël retournait vers les mêmes faux Elohim, ce qui entraînait une autre captivité suite à une conquête par une des nations voisines. Ils ne semblaient jamais être capables d’apprendre, comme le dit le verset 19 :

” Mais, à la mort du juge, ils se corrompaient de nouveau … en allant après d’autres Elohim… et ils persévéraient dans la même conduite et le même endurcissement” (Juges 2:19)

Au chapitre 10, verset 6, Israël répète les mêmes actions. Et Elohim reaffirme encore que leurs actions Lui déplaisent.

” Les enfants d’Israël firent encore ce qui déplaît à Yahweh; ils servirent les Baals et les Ashtaroth (Astartés), les Elohim (dieux) de Syrie, les Elohim de Sidon, les Elohim de Moab, les Elohim des fils d’Ammon, et les Elohim des Philistins, et ils abandonnèrent Yahweh et ne le servirent plus. ” (Juges 2:19)

L’adoration de Baal et d’Ashtaroth est réapparue pendant le temps de Shemu’el/Samuel. Ce dernier dit à Israël :

Shemuel (Samuel) dit à toute la maison d’Israël: Si c’est de tout votre cœur que vous revenez à Yahweh, ôtez du milieu de vous les Elohim (dieux) étrangers et les Ashtaroth (Astartés), dirigez votre cœur vers Yahweh, et servez-le lui seul; et il vous délivrera de la main des Philistins. Et les enfants d’Israël ôtèrent du milieu d’eux les Baals et les Ashtaroth (Astartés), et ils servirent Yahweh seul ” (1 Sam 7:3-4)

Plus loin, dans 1 Samuel  12:10-12, Samuel racontait publiquement l’histoire d’Israël, leur rappelant qu’ils retournaient à Elohim lors de la sortie des crises de guerre dont ils faisaient face pour par la suite  retomber de nouveau dans leur idolâtrie.

Comme l’a dit quelqu’un : « la seule chose que l’homme a apprise de l’Histoire est que personne n’apprend de l’Histoire ». George Santyane est allé plus loin en disant : « Ceux qui n’apprennent pas de l’Histoire sont condamnés à la répéter».

Cette leçon est une description de l’ancien Israël mais aussi de notre monde moderne. Parce qu’Israël ne pouvait demeurer sur la bonne voie, il fut éventuellement emmené en captivité, et l’histoire perdit sa trace pendant un moment! Après une autre punition à venir par une ultime captivité, la prophétie biblique révèle que le Messie Yahushua, lors de son second avènement, les rassemblera à nouveau une dernière fois.

Un dernier exemple: La Bible déclare que le roi Shelomoh/Salomon  était l’homme le plus sage qui n’ait jamais existé. Et pourtant, il fit une erreur qu’Elohim considéra si grave, et la conséquence qui en découla fût qu’après sa mort, Elohim  enleva le royaume des mains de son fils.

Et que fût vraiment son erreur? Il maria une femme qui le poussa à adorer Ishtar [Ashtaroth].

” A l’époque de la vieillesse de Shelomoh (Salomon), ses femmes inclinèrent son cœur vers d’autres Elohim; … Shelomoh alla après Ashtaroth (Astarté), divinité des Sidoniens, … Et Shelomoh fit ce qui est mal aux yeux de Yahweh, et il ne suivit point pleinement Yahweh, comme David, son père.” (1 Roi 11:4-6)

Les versets 11 et 12 montrent que le royaume fut enlevé à son fils à cause de cela.

Deux Églises: La grande substitution.

Il y a deux Églises (Assemblées) totalement différentes qui sont décrites dans le Nouveau Testament. La première, la véritable Église (Assemblée) que Yahushua Ha Mashiach a bâtie, est décrite comme la fiancée du Messie, abandonnant ce monde et ses voies afin d’être pure lorsqu’Il viendra vers elle. Mais, partout dans le Nouveau Testament, il a été prophétisé que de faux enseignants et les faux prophètes s’immisceraient dans l’organisation de cet Assemblée et en prendrait le contrôle. Les vrais Croyants devraient alors fuir un grand nombre de leurs congrégations originelles s’ils voulaient continuer à obéir à Elohim. Ces croyants ne formeraient plus donc qu’un «petit troupeau», souvent dispersés et n’ayant jamais de pouvoir politique dans ce monde.

Le monde entier ne s’est vraiment pas intéressé à cette petite Assemblée, dispersée et persécutée, mais le Messie a promis qu’Il ne l’abandonnerait jamais et que les portes du séjour des morts ne prévaudraient point contre elle (Matthieu 16:18). Bien qu’elle dût se disperser périodiquement pour survivre1 :

Sha’ul (Saul) avait approuvé le meurtre de Stéphanos (Étienne). Il y eut, ce jour-là, une grande persécution contre l’Assemblée de Jérusalem; et tous, excepté les apôtres, se dispersèrent dans les contrées de la Yahudah (Judée) et de la Samarie. ” (Actes 8:1)

Le Messie a fidèlement tenu sa promesse de demeurer avec elle, la fortifiant et la soutenant par Son Esprit. Malgré une persécution continuelle — même pendant des périodes où elle était martyrisée par les grandes Assemblées populaires qui ont toujours cherché à la détruire — un reste a constamment existé pendant les 2000 dernières années. Et ce reste, aujourd’hui : « Garde les commandements de Yahweh et la foi de Yahushua Le Messie »  (Apocalypse 14:12).

Elohim a toujours ordonné à son Assemblée (Église) de ne pas observer les fêtes païennes. Cette petite Assemblée a été toujours prête à Lui obéir. Tout le chapitre 12 de l’Apocalypse est un résumé de son histoire, à partir de ses débuts jusqu’au dernier moment, juste avant le retour du Messie tandis que la main protectrice de Yahweh est  toujours sur elle. L’Apôtre Paul fît cette avertissement à l’assemblée de Thessalonique, «Car le mystère de l’iniquité agit déjà » (2 Thessaloniciens 2:7). Ce mystère avait déjà une influence au sein de la véritable Assemblée seulement 20 ans après que Yahushua l’ait fondée aux environs de l’an 31 de notre ère. C’est ce même mystère chaldéen qui est incarné dans le christianisme par Noël et Pâques, les deux fêtes les plus importantes  du christianisme traditionnel! Sans exception, l’arrivée de ces deux célébrations païennes à entrainer la fuite et l’isolement des vrais croyants.

La controverse quartodécimane: De la Pâque biblique à Pâques.

Que dit l’Histoire au sujet de la façon dont cette fête païenne de Pâques en est venu à remplacer la Pâque ordonnée par Yahweh et du moment où cela s’est produit ? Toute une suite de citations nous en fait le récit. On l’appelle la «Controverse quartodécimane». Nous citons plusieurs sources différentes  de manière à ce que l’histoire du remplacement de la Pâque biblique par la fête de Pâques païennes soit parfaitement claire. Ce problème fut l’occasion pour la grande Église d’exercer son pouvoir pour tenter d’éliminer le «petit troupeau». Éventuellement toute désobéissance apporta une sentence de mort contre quiconque continuait à observer le Sabbat de Yahweh et Ses fêtes solennelles.

Ne vous y trompez pas ! Qu’on choisit d’observer la Pâque de Yahweh ou que l’on choisisse de célébrer la fête païenne de Pâques est quelque chose de TRÈS SÉRIEUX !

Voici ce qu’a écrit Eusèbe (un historien bien connu qui a écrit au sujet de l’Église primitive) et dont les récits furent publiés dans – Ecclesiastical History, Livre V, chapitres XXIII et XXIV :
« Une question de grande importance survint à cette époque. Car les paroisses de toute l’Asie, basée sur une vieille tradition, croyaient que le quatorzième jour de la lune, ce même jour que les Juifs avaient pour ordonnance d’immoler l’agneau, devait être observé comme fête de la Pâque de notre Sauveur… les évêques d’Asie, dirigés par Polycrate, ont décidé de conserver cette ancienne coutume qui leur avait été transmise. Lui-même, dans une lettre adressée à Victor et à l’Église de Rome, a décrit par les mots suivants la tradition qui lui avait été confiée : « Nous observons le jour exact, n’ajoutant rien et ne retranchant rien. Car en Asie de grandes lumières se sont éteintes et se lèveront à nouveau au Jour du Seigneur alors qu’Il viendra du ciel dans la gloire pour retrouver les saints. Parmi eux, Philippe, un des douze apôtres… et, de plus, Jean qui fut à la fois un témoin et un enseignant, qui s’inclina sur la poitrine du Seigneur… et Polycarpe à Smyrne, qui fut évêque et martyr, et Thraseas, évêque et martyr d’Euménie… les évêques et martyrs Sagaris… le cher Papirius, ou Mélito… tous ceux-ci ont observé le quatorzième jour de la Pâque selon l’Évangile, ne déviant aucunement, mais obéissant à la règle de foi.»»

La New Catholic Encyclopedia de 1967 déclare:
« Quartodécimane, un mot utilisé pour décrire la pratique de l’Église primitive de célébrer Pâques le 14 Nisan (die quarta decima), le jour de la Pâque juive (Exode 12:6). Le « quartodécimanisme », retrouvé en Asie mineure et en Syrie au IIème siècle, mettait l’emphase sur la mort du Christ, la véritable victime pascale (Jean 18:28; 19:42), alors que la pratique romaine met l’emphase sur l’observance du dimanche en tant que jour de la résurrection. Sous-entendue dans ces deux positions, il y a la contestation de la chronologie de la Semaine Sainte. Lorsque que le Christianisme se sépara du Judaïsme, les Chrétiens s’opposèrent à l’observance de la principale fête chrétienne le même jour que la Pâque juive. Les efforts déployés par les Romains pour pousser ceux qui observaient le 14 Nisan (Aviv) à abandonner leur pratique n’eurent pas de succès. Lors d’une visite à Rome (c. 155), Saint-Polycarpe de Smyrne discuta amicalement de la question avec le Pape Anicète sans toutefois pouvoir arriver à un accord. Le Pape Victor (189-198) tenta d’établir l’unité par une série de synodes qui se sont tenus à l’Ouest comme à l’Est ; tous acceptèrent la pratique romaine à l’exception des évêques asiatiques. Lorsque Victor essaya de les contraindre sous peine d’excommunication, Saint-Irénée de Lyon intervint afin de rétablir la paix (Eusèbe, Hist Eccl. 5:23-25). Pendant le III siècle, le «quartodécimanisme» diminua; Il persista dans certaines communautés asiatiques jusqu’au V siècle » (Vol 12, p. 13).

Le long récit qui suit et qui provient de l’Encyclopedia Britannica, 11e édition, résume bien la façon dont Pâques en vint à remplacer la Pâque biblique à compter de l’an 325 dans la «Chrétienté» visible et organisée.
« Bien que l’observance de Pâques fît partie très tôt de la pratique de l’Église chrétienne [la fausse], un différent très sérieux survint entre les Chrétiens de souche juive et païenne quant au jour où la fête devait être observée, ce qui mena à une longue et amère controverse… Les Chrétiens juifs… [observaient] le 14e jour de la lune au crépuscule… sans tenir compte du jour de la semaine. Les Chrétiens de souche païenne [i.e. Catholiques romains]… identifiaient le premier jour de la semaine avec celui de la résurrection et observaient le vendredi précédent en tant que commémoration de la crucifixion, peu importe le jour du mois.
D’une façon générale, les Églises d’Occident (Catholiques romaines) observaient Pâques le premier jour de la semaine, alors que les Églises d’Orient [incluant les restes de la véritable Église] observaient la règle juive [la véritable Pâque chrétienne].
Polycarpe, disciple de l’évangéliste Jean (le dernier des 12 apôtres), évêque de Smyrne, visita Rome en 154 (sic) enfin de discuter du sujet avec Anicète, l’évêque de ce siège, et de soutenir la tradition d’observer le 14e jour qu’il avait reçue des apôtres. Toutefois, Anicète refusa. Environ 43 ans plus tard, (en l’an 197), la question fut à nouveau discutée dans un esprit bien différent entre Victor, évêque de Rome et Polycrate, évêque d’Éphèse , Métropolitain de l’Asie proconsulaire. Cette province [où se retrouvaient les Églises fondées par l’apôtre Paul, comme Antioche et toutes celles qui sont identifiées dans Apocalypse 2 et 3 comme étant la véritable Église] était le seul segment de la Chrétienté qui adhérait toujours aux usages juifs. Victor exigea que tous acceptent les usages en cours à Rome. Polycrate refusa catégoriquement et présenta plusieurs raisons sérieuses justifiant le contraire, suite à quoi Victor procéda à l’excommunication de Polycrate et des Chrétiens qui continuaient selon l’usage [correct] des Églises d’Orient. Il fut, par contre, conseillé (par un groupe d’autres évêques) de ne pas appliquer le décret d’excommunication… et les Églises asiatiques purent poursuivre leurs pratiques sans être molestées. Nous constatons que les usages juifs [i.e. la vraie Pâque du Nouveau Testament] réapparaissent de temps à autre par la suite, mais n’ont jamais été la pratique dominante.
Un règlement final de la discussion fut une des raisons qui poussèrent Constantin [l’empereur romain] à convoquer le concile de Nicée en 325. À cette époque, les Syriens et ceux d’Antioche étaient les champions de l’observance du 14e jour. La décision du concile fut unanime en faveur de l’observance de Pâques un dimanche, le même dimanche à travers le monde entier et que nul par la suite ne devait suivre l’aveuglement des Juifs. [En d’autres mots, personne n’était autorisé à suivre l’exemple du Christ et de la véritable Église qu’Il avait fondée !]. Les QUELQUES PERSONNES qui se séparèrent par la suite de l’unité [politiquement imposée] de l’Église et qui continuèrent à observer le 14e jour furent surnommées les Quartodécimani [du mot latin quatorze] et la discussion elle-même fut appelée «la controverse  quartodécimane»»  (Vol. VIII, pp. 828-829).

Cette importante citation rend absolument claire l’histoire complète de ce qui s’est passé et de la façon dont cela s’est produit. L’Histoire nous dit que Polycarpe fut martyrisé en revenant de Rome (brûlé à mort dans une ferme), seulement quelques jours après avoir rencontré Anicète sur la question de la Pâque versus les Pâques. Il fut certainement tué parce qu’il ne voulait pas faire de compromis sur la façon correcte d’observer la Pâque de Yahweh.

La New Catholic Encyclopedia déclare ce qui suit :
« Occasionnellement, les « quartodécimans » célébraient Pâques le jour où les autres Chrétiens célébraient le Vendredi Saint. Au tout début, les deux célébrations étaient autorisées mais graduellement il sembla incongru pour les Chrétiens de célébrer Pâques un jour de fête juive, et l’on demanda que la principale fête chrétienne soit célébrée dans l’unité » (Vol 5, p.8).

Lisons maintenant la citation suivante provenant de la même source et racontant comment le concile de Nicée « décida » pour conclure définitivement l’affaire des Pâques païennes versus la Pâque biblique : « En ce qui concerne Pâques, les Pères décrétèrent (1) que tous les Chrétiens devaient l’observer le même jour, (2) que les coutumes juives ne devaient pas être suivies, et (3) que les pratiques de l’Est, de l’Égypte et des autres Églises devaient demeurer telle quelle, c’est-à-dire célébrer Pâques le dimanche suivant la première pleine lune après l’équinoxe du printemps» (Vol 5, p. 433).

L’édition de 1909 de The Catholic Encyclopedia dit : « Après les mesures sévères du Pape, les « Quartodécimans » semblent avoir graduellement diminué en nombre. Origène dans « Philosophumena » (VIII, xviii) semble les considérer comme une poignée de non-conformistes entêtés. DEUXIÈME PHASE : « La seconde étape de la controverse de Pâques se concentre autour du concile de Nicée [an 325] confirmant que la grande fête de Pâques devait toujours se tenir un dimanche, sans être en accord avec une phase quelconque de la Lune qui pouvait tomber n’importe quel jour de la semaine ». (Vol. 5, p. 228).

La vérité est que la Pâque de Yahweh a toujours été en lien avec la position de la Lune, peu importe le jour avec lequel la fête coïncidait. (Le mot « mois » – « month » en anglais vient du mot Moon – Lune). Le 14e jour d’Aviv (Nissan) était selon les instructions d’Elohim (Exode 12:1-6) – et non pas le dimanche le plus près de cette date ou d’une autre.

La même édition de la Catholic Encyclopedia, lorsqu’elle décrit la décision finale à Nicée en 325, cite les mots de l’empereur Constantin qui écrit à toutes les églises :
« À cette assemblée, la question concernant le jour très saint de Pâques a été discutée, et il a été résolu, par jugement unanime de tous ceux qui étaient présents, que cette fête doit être observée par tous, partout et le même jour…Et avant tout, il est apparu indigne que la célébration de cette fête très sainte doive suivre la pratique des Juifs qui ont souillé leurs mains d’une manière impie par un grand péché… car nous avons reçu de Notre-Seigneur une manière différente [ceci est faux car le Messie Yahushua n’a jamais commandé une ‘manière différente’]…Et je me suis moi-même engagé pour que cette décision rencontre l’approbation de vos Sagacités dans l’espoir que Vos Sagesses accepteront avec joie cette pratique qui est déjà observée dans la cité de Rome et en Afrique, à travers l’Italie et en Égypte… et ce dans un jugement unanime ». (Vol 5, p.228).

Finalement, la même source poursuit quelques paragraphes plus loin : « La décision finale repose toujours entre les mains de l’autorité ecclésiastique reconnue… et, … était d’abord une question de discipline ecclésiastique et non de science astronomique » (p. 229).

Ces deux courtes phrases établissent sans contredit que c’est l’autorité ecclésiastique c’est à dire l’Église de Rome, et non la Parole de Yahweh, qui a déterminé si les Pâques  païennes ou la Pâque de Yahweh devrait être observés.

Seulement quelques-uns demeurèrent fidèles à la vérité — et il en a toujours été ainsi. Éventuellement toutes les fausses églises païennes virent leur influence politique augmenter et la peine de mort fut imposée pour quiconque observait le Sabbat divin du septième jour et les autres Jours des fêtes solennelles de Yahweh, comme la Pâque. Les vrais Chrétiens ont toujours dû fuir là où ils le pouvaient afin de continuer à observer les Commandements de Yahweh et Sa vérité.

À travers les siècles, ces mêmes croyants (formant une seule véritable Assemblée), bien qu’ignorés et persécutés par le monde, ont toujours conservé la vérité divine et ont retenu ce point de doctrine particulier ainsi que bien d’autres vérités bibliques.

La Pâque biblique a été et demeura toujours ordonnée par Yahweh

Nous venons de voir qu’Elohim n’a jamais ordonné l’observance de Pâques mais plutôt nous a ordonné le contraire. Il a toujours voulu que la Pâque soit observée une fois par année — et ce, pour toujours. Dans le Nouveau Testament il nous est ordonné d’observer cette Pâque avec les nouveaux symboles du pain et du vin.

La Pâque du Nouveau Testament contient aussi une ordonnance d’humilité appelée le lavement des pieds. Cette directive se retrouve dans Jean 13:2-15 et Yahushua le Messie a commandé de l’enseigner à tous ceux qui apprendraient les doctrines divines.

” Allez, faites de toutes les nations des disciples… et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit ” (Matthieu 28 :19-20).

Cette prescription de Yahushua inclut effectivement la Pâque accompagnée du lavement des pieds et les symboles du pain et du vin. Cela comprend également les Jours des Pains sans Levain et toutes les autres fêtes annuelles et solennelles de Yahweh.

Que ferez-vous ?

Pâques peuvent-elles être observées «en l’honneur du Messie»? Certains pourraient dire, « Oui, je sais que Pâques vient du paganisme, mais je ne suis pas un païen ! Je célèbre Pâques en l’honneur du Christ. C’est sur Lui que je me concentre». Elohim savait aussi qu’Israël voulait faire de même lorsqu’ils rencontrèrent les coutumes religieuses des autres nations païennes et tentèrent d’utiliser ces mauvaises coutumes afin de l’honorer avec, c’est pour cette raison qu’il les donna ces instructions :

Garde et écoute toutes ces choses que je t’ordonne, afin que tu sois heureux, toi et tes enfants après toi, à perpétuité, en faisant ce qui est bien et ce qui est droit aux yeux de Yahweh, ton Elohim. Lorsque Yahweh, ton Elohim, aura exterminé les nations que tu vas chasser devant toi, lorsque tu les auras chassées et que tu te seras établi dans leur pays, garde-toi de te laisser prendre au piège en les imitant, après qu’elles auront été détruites devant toi. Garde-toi de t’informer de leurs elohim et de dire: Comment ces nations servaient-elles leurs elohim ? Moi aussi, je veux faire de même. Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de Yahweh, ton Elohim; car elles servaient leurs elohim en faisant toutes les abominations qui sont odieuses à Yahweh, et même elles brûlaient au feu leurs fils et leurs filles en l’honneur de leurs elohim. ” (Deutéronome 12 :28-31)

Elohim a toujours ordonné que Son peuple L’adore exactement de la façon dont Il veut ! Et le Messie aussi ! Yahushua a dit ceci aux Pharisiens :

« Vous annulez ainsi la parole de Yahweh au profit de votre tradition… C’est en vain qu’ils m’honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d’hommes»  (Matthieu 15:6- 9).

Un passage parallèle dans le livre de Marc ajoute un élément important :

« Vous anéantissez fort bien le commandement de Yahweh, pour garder votre tradition » (Marc: 7-9).

Ces versets s’appliquent directement à ceux qui rejettent la Pâque afin de célébrer les Pâques païennes. Des centaines de millions de personnes observent la grande fête idolâtre païenne appelée Pâques, croyant honorer par là Yahushua Le Messie (Jésus-Christ). La grande majorité est totalement ignorante de ce qu’elle fait. La réponse à tous ces gens est que:

« Elohim, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir » (Actes 17:30).

 

 

 

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